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Les légendes urbaines barcelonaises à découvrir

Mis à jour le 27 mars 2025 par

Barcelone, ville d’Espagne et cœur vibrant de la Catalogne, possède de nombreuses légendes urbaines qui enrichissent son histoire et sa culture. Cette métropole, qui se distingue par son patrimoine culturel magnifique et ses quartiers historiques comme le quartier gothique, attire chaque année des millions de visiteurs curieux de découvrir ses mystères. Parmi les récits fascinants qui alimentent l’imaginaire collectif, on trouve la mystérieuse Sagrada Familia, un chef-d’œuvre architectural toujours en construction, ainsi que les lieux hantés et les légendes effrayantes telles que celle de la vampiresse de la rue Pontent. Ces histoires, profondément enracinées dans le tissu culturel catalan, contribuent au développement touristique de Barcelone, renforçant sa réputation comme l’une des destinations incontournables d’Europe. Avec de célèbres sites tels que le parc Güell et le musée Picasso, Barcelone se présente comme un centre culturel et un espace public dynamique où les traditions catalanes se mêlent aux influences modernes.

Les légendes mystérieuses de la Sagrada Familia

Parmi les nombreuses légendes qui entourent la célèbre basilique de Barcelone, il y a la légende du mystérieux carré magique de la Sagrada Familia qui fascine les visiteurs depuis des décennies en Espagne. Cette énigme mathématique, située sur la façade de la Passion, intrigue autant les touristes que les habitants de la ville.

Le carré magique et ses secrets

Sur la façade de la Passion se trouve un étonnant carré composé de 16 cases contenant des chiffres. La particularité de ce carré réside dans sa composition mathématique : quelle que soit la direction dans laquelle on additionne les chiffres (horizontalement, verticalement ou en diagonale), le total obtenu est toujours 33. Cette configuration particulière en fait un véritable carré magique, créé par l’artiste Josep Maria Subirachs.

La symbolique religieuse

Le nombre 33 n’a pas été choisi au hasard car il représente l’âge du Christ au moment de sa crucifixion. Cette référence s’inscrit parfaitement dans le programme iconographique de la façade de la Passion, qui illustre les derniers jours de Jésus. Les Barcelonais racontent que ce carré magique aurait des propriétés mystiques, certains lui attribuant même des pouvoirs de protection.

Les combinaisons possibles

Voici les différentes combinaisons qui donnent systématiquement 33 :

  • Les quatre lignes horizontales : 1+14+14+4, 11+7+6+9, 8+10+10+5, 13+2+3+15
  • Les quatre colonnes verticales : 1+11+8+13, 14+7+10+2, 14+6+10+3, 4+9+5+15
  • Les deux diagonales principales : 1+7+10+15, 13+10+6+4

L’héritage de Gaudí

Bien que ce carré magique ne soit pas une création directe d’Antoni Gaudí, il s’inscrit parfaitement dans sa vision d’une architecture sacrée où mathématiques et spiritualité se rejoignent. La Sagrada Familia continue d’attirer des millions de visiteurs chaque année, fascinés par ses mystères et ses symboles cachés, dont ce carré magique reste l’un des plus intrigants.

Les lieux hantés de Barcelone

Les rues sombres de Barcelone cachent des histoires mystérieuses qui fascinent les visiteurs, notamment lors des soirées d’EVJF. Pour les téméraires qui souhaitent frissonner entre copines, plusieurs lieux de la capitale catalane regorgent de légendes macabres et de phénomènes inexpliqués.

Le Salón del Tinell : des murs qui parlent

Dans le quartier gothique, le majestueux Salón del Tinell abrite une atmosphère pesante. Selon les témoignages des guides touristiques, des bruits de pas résonnent régulièrement dans la grande salle vide, tandis que des ombres se déplacent furtivement le long des murs. Les visiteurs rapportent souvent une sensation de froid intense et inexpliqué, même durant les chaudes journées d’été.

La Placeta d’en Marcus : théâtre d’exécutions médiévales

Cette petite place pavée du quartier gothique fut le théâtre de nombreuses exécutions publiques au Moyen Âge. Les habitants du quartier relatent des manifestations étranges : des pleurs et des cris seraient audibles la nuit, tandis que des silhouettes fantomatiques apparaîtraient aux fenêtres des immeubles environnants. Les équipes de nettoyage municipales refuseraient d’y travailler après le coucher du soleil.

L’ancien cimetière de Corralet : un lieu chargé d’histoire

Situé dans les entrailles de la ville, cet ancien cimetière de Barcelone datant du XVe siècle conserve les traces de son passé funeste. Ce site était autrefois le cimetière de l’hôpital de la Santa Creu i Sant Pau, où étaient enterrés des patients souvent pauvres ou sans famille pour organiser leurs funérailles. Les corps étaient initialement stockés dans des caisses en bois, mais une fosse commune a rapidement été utilisée. Les mourants de l’hôpital étaient parfois chargés de creuser cette fosse, ce qui a contribué à l’atmosphère de douleur et de tristesse associée à cet endroit.

La vampiresse de rue Pontent

Au cœur des ruelles sombres du quartier El Raval, une légende macabre a marqué le début du XXe siècle barcelonais. L’affaire d’Enriqueta Martí, surnommée “la vampiresse de rue Pontent”, demeure l’une des plus terrifiantes légendes urbaines de la capitale catalane.

Une double vie troublante

De 1868 à 1912, Enriqueta Martí menait une existence en apparence respectable dans le quartier populaire d’El Raval. Le jour, elle se présentait comme une mendiante, gagnant la confiance des familles défavorisées. La nuit, elle gérait une maison close fréquentée par la haute société barcelonaise. Cette façade cachait des activités bien plus sinistres qui ont terrorisé le quartier pendant des décennies.

Les disparitions mystérieuses

Entre 1909 et 1912, plusieurs jeunes filles issues de familles modestes disparaissent mystérieusement dans El Raval. La police aurait finalement découvert qu’Enriqueta Martí attirait ses victimes en se faisant passer pour une bienfaitrice. Elle aurait kidnappé principalement des enfants issus de milieux modestes, qu’elle forçait ensuite à se prostituer dans son établissement clandestin de la rue Pontent.

Les pratiques macabres

Les investigations révèlent des pratiques encore plus sordides. Dans son appartement de la rue Joaquín Costa, la police aurait découvert des restes humains et des fioles contenant du sang. Selon les témoignages de l’époque, Enriqueta fabriquait des onguents et des potions avec les corps de ses victimes, qu’elle vendait aux riches barcelonais comme remèdes miraculeux contre diverses maladies.

L’arrestation et l’héritage

Le 27 février 1912, Enriqueta Martí est finalement arrêtée suite à la disparition de Teresa Guitart, une fillette de 5 ans qui est repérée à la fenêtre de son appartement. Elle meurt en prison en 1913, avant la fin de son procès, lynchée à mort par ses codétenues. Aujourd’hui encore, les habitants du quartier affirment que son ancien appartement reste hanté par les esprits de ses potentielles victimes. Ainsi, bien que certaines études tendent à démystifier l’idée qu’elle était une tueuse d’enfant, hypothèse encensée par la presse de l’époque, Enriqueta Martí reste dans l’imaginaire collectif la tueuse en série la plus meurtrière d’Espagne.

Les légendes barcelonaises : aussi fascinantes que troublantes

Barcelone, ville riche en histoire et en culture, est aussi le berceau de nombreuses légendes urbaines fascinantes. Ces récits, transmis de génération en génération, contribuent à façonner l’identité de la capitale catalane. Des mystères de la Sagrada Familia aux histoires de fantômes dans le quartier gothique, en passant par le sombre passé d’Enriqueta Martí, ces légendes donnent un aperçu captivant du folklore local. Qu’elles soient fondées sur des faits historiques ou purement fictives, ces histoires continuent d’intriguer et de captiver aussi bien les habitants que les visiteurs.